Cet ancien monastère de carmélites à Vezin-le-Coquet près de Rennes, a été choisi pour sa capacité à accueillir notamment des frères âgés ou handicapés de la congrégation. Des frères d’autres monastères de la Congrégation sont arrivés à Rennes en deux vagues successives : en septembre 2020 puis en janvier 2021, nous étions alors treize frères ; depuis, deux autres frères nous ont rejoints.

Les frères se partagent différentes tâches : la cuisine, le jardin et le poulailler (un cheptel de sept poules surveillées par un coq), les fruitiers, la buanderie, la bibliothèque, l’atelier de bricolage ou encore être chauffeur. Le travail manuel comporte aussi, plus discrètement, la coupe du bois pour faire des paillages, mais aussi l’épluchage, ou la confection de chapelets, ainsi que d’autres petites tâches de dévouement cachées, comme de donner à manger aux poules et de ramasser les œufs. À cela il faut bien sûr ajouter la prière humble et silencieuse – mais ô combien nécessaire et précieuse – de ceux qui ne peuvent avoir un travail manuel.

Nous bénéficions d’aides extérieures pour ce qui est de l’entretien de nos bâtiments et du jardin.

Le monastère et son jardin en clôture sont insérés dans un parc plus vaste, qui est la propriété du diocèse. On trouve dans ce parc une résidence pour les prêtres diocésains âgés et deux maisons occupées par des familles. L’une est habitée par une famille musulmane afghane pieuse et très édifiante, dont le mari a été le jardinier des carmélites pendant plusieurs décennies : celui-ci continue de nous aider. La deuxième est occupée par des réfugiés albanais, plus discrets. Juste à côté du monastère se trouve aussi un maraîcher très gentil qui nous a bien accueillis.